• L’affaire qui fait trembler les vendeurs d’e-cig

    Chères lectrices, chers lecteurs,L’affaire qui fait trembler les vendeurs d’e-cig

    Il fallait que cela arrive, puisque la France est le pays où, quoi qu’on fasse, il y a des gens pour râler que c’était mieux avant, et d’autres pour râler que les choses ne changent pas assez. La cigarette électronique en fait actuellement les frais, et il est bien étonnant que cela ait pris autant de temps pour qu’un buraliste se mêle de ça. Le 17 octobre, le Tribunal de grande instance de Toulouse devait juger une première en France : la plainte d’un gérant de tabac contre un vendeur d’e-cig pour concurrence déloyale.

    L’avocat et la buraliste en question ont bien étudié leur dossier. Il y a un flou juridique autour de l’e-cig, puisqu’en fait il n’y a pas encore de cadre législatif. Jusqu’à il y a peu, les fabricants et vendeurs de cigarettes électroniques avaient légalement le droit de faire un peu ce qu’ils voulaient, même si la grande majorité essayait justement de ne pas faire de vague, histoire de ne pas provoquer une réponse des autorités qui ne leur convienne pas. Bref, dans l’affaire qui nous intéresse, il s’agit d’un vendeur qui s’est installé non loin d’un tabac à Plaisance du Touch et jusque-là, il n’y a rien que de commun, sauf que la gérante ne l’entend pas de cette manière.

    La buraliste et son avocat entendent jouer sur le fait que, bien que les cigarettes électroniques ne soient pas encore officiellement considérées comme des produits du tabac, elles sont tout de même soumises à la loi qui en interdit la publicité. En effet, celle-ci défend de faire de la réclame pour tout objet qui ressemble aux cigarettes, donc, sur ce point, la plaignante pourrait être entendue.

    Le second argument va un peu plus loin, puisqu’il demande de faire définitivement considérer les e-cig comme produits du tabac, en ce qu’elles contiennent de la nicotine. Et là, si ça passe, tous les vendeurs vont devoir arrêter leurs affaires et laisser les buralistes commercialiser les cigarettes électroniques, puisqu’il s’agit d’un monopole d’État.

    Ceux qui ont investi dans les e-cig feraient bien de suivre cette affaire de près !


  • Commentaires

    1
    Jeudi 13 Février 2014 à 21:53

    Je comprend la detresse des buraliste. Cependant, je trouve la situation vraiment drôle puisque l'on devrait se réjouir que les gens aient la possibilité d'arrêter de fumer ? De plus la e-cigarette n'est pas si nocive pour la santé qu'on le prétend !

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