• À l’heure où les députés français ont voté l’interdiction de vente de cigarettes électroniques aux mineurs, de plus en plus de partisans montent le volume. Maintenant qu’ils ont un rapport scientifique, demandé par la ministre de la santé elle-même, qui innocente quasi-intégralement la vapoteuse, ils n’ont plus de raison de faire profil bas.

    Des voix s’élèvent pour la cigarette électronique

     

    Cela a commencé avec le professeur Jean-François Etter et cela continue avec l’AIDUCE. Le professeur Etter a critiqué ouvertement les mesures prises après la parution du Rapport et avis d’experts sur l’e-cigarette. Selon lui, les conclusions tirées par les experts ne devaient pas entrainer une interdiction de vapoter dans les lieux publics, car cela ne repose sur aucun risque sérieux pour la santé. L’Association indépendante des utilisateurs de cigarettes électroniques, quant à elle, a écrit un courrier accompagné d’une pétition de 25 000 signatures pour défendre ce dispositif qui fait de l’ombre aux industries du tabac et pharmaceutique et qui s’attire leur foudre. Cette association demande que cessent les campagnes de désinformation menées par ces groupes, parfois aidés par quelques députés peut-être intéressés…

     

    De même le Collectif des acteurs de la cigarette électronique demande au gouvernement français d’ouvrir « un dialogue national sur la question de l’usage de ses produits et de sa réglementation. » Pour la plupart des utilisateurs, l’alternative que représente l’e-cig doit rester plus attractive que la cigarette classique, pour espérer voir une amélioration de la santé publique. Car, rappelons-le, la cigarette électronique ne contient que trois substances inoffensives et éventuellement de la nicotine, contre 4000 substances chimiques, dont 400 cancérogènes pour la cigarette classique. Si tous les fumeurs se mettaient à l’électronique, l’incidence sur le nombre de cancer se constaterait d’ici peu de temps, comme le souligne le Rapport : « Il est clairement démontré que les cancérogènes sont responsables des cancers liés au tabagisme, que le monoxyde de carbone et les particules fines sont les deux vecteurs majeurs de la toxicité cardio-vasculaire de la fumée des cigarettes, que les particules solides jouent un rôle important dans la survenue de la BPCO. Il est tout aussi démontré que ces trois produits n’existent pas à des taux significatifs dans la « vapeur » des e-cigarettes. Il est donc logique d’attendre une réduction de ces trois risques chez les fumeurs de tabac qui passent à l’e-cigarette. »

     

     


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  • Alors que le pneumologue Bertrand Dautzenberg rendait son rapport concernant la cigarette électronique commandé par la ministre de la santé, Marisol Touraine, une nouvelle vague de peur fait trembler tous les vapoteurs de France.

     

    Sept ans après le décret de 2006 interdisant de fumer des « tueuses » dans les lieux collectifs (bars, restaurants), Marisol Touraine veut à présent interdire l’e-cigarette dans ces mêmes lieux. Pourtant, la cigarette électronique, contrairement à son ancêtre, ne contient aucune trace de tabac. La raison de cette campagne anti-cigarettes 2.0 ?

    Touche pas à ma vapoteuse !

    Selon Marisol Touraine, le simple fait d’effectuer le geste de fumer (que ce soit avec une véritable cigarette ou bien avec une vapoteuse) inciterait les non-fumeurs à fumer. « La cigarette n’est pas un produit banal », déclarait-elle sur France Info il y a quelques jours. Cependant, la ministre de la santé ne souhaite pas interdire purement et simplement l’e-cigarette comme l’ont fait plusieurs pays d’Europe. Le gouvernement a donc décidé « d’appliquer les mêmes mesures (à la cigarette électronique) que celles qui sont appliquées pour le tabac » (à savoir l’interdiction de fumer-vapoter dans les lieux publics, la prohibition de la publicité pour l’e-cigarette ainsi que l’interdiction de sa vente aux mineurs de moins de 16 ans).

     

    Plusieurs villes, restaurants et parcs publics sont d’ailleurs intéressés par ces mesures restrictives, et planchent tous de leurs côtés pour créer des labels spécifiques interdisant le tabac (on parle déjà de  « terrasse sans tabac » ou « espace non-fumeurs »). Et avec le prix de la hausse du tabac annoncé pour juillet 2013, on peut s’attendre à voir les cigarettes s’éteindre… au profit de l’e-cigarette (du moins pour quelques temps).


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  • Comme vous nous le disions dans notre article « ça vapote fort du côté des stars ! », de plus en plus de people se mettent à la cigarette électronique. Mais parmi ces mêmes people, nous nous devions de vous préparer un article concernant les artistes de rock.

    Dans l’esprit des gens, le rockeur porte un blouson de cuir noir, des lunettes de soleil (la plupart du temps), et ne se déplace pas sans une cigarette à la bouche. Mais avec l’arrivée de l’e-cigarette, de plus en plus de chanteurs de rock adoptent la cigarette électronique. Ron Wood (bassiste du Jeff Beck Group, guitariste pour The Birds puis pour les Rolling Stones) par exemple, a totalement adopté la cigarette électronique.

    Courtney Love, la veuve de Kurt Cobain et leader du groupe « Hole » a été encore plus loin que Ron Wood, puisqu’elle est devenue l’égérie d’une marque de cigarette électronique. La vidéo publicitaire met en scène Courtney Love dans une réception (probablement anglaise) et se faisant réprimander par une femme de la haute société (peut-être une parodie de la Reine Elisabeth II ?). Courtney souffle alors sa fumée au visage de cette Lady, en lui répliquant que ce n’est qu’une cigarette électronique.

     

    Mais comme dans tous les phénomènes de sociétés, il y a les pour et les contre. Et Noel Gallagher (guitariste fondateur d’Oasis) fait partie des contres. Après avoir vu les membres du groupe MUSE, l’ex-Oasis a déclaré « J’ai vu le batteur de MUSE (Dom Howard) fumer une cigarette électronique. Une cigarette avec une batterie dedans. Je devais lui dire : Vraiment ? Vraiment ? Tu en es arrivé là ? Fais-moi une faveur mec, soit tu en fumes une vraie, soit tu ne fumes pas. » On aurait pu penser que le débat s’arrêterait là, mais les membres de MUSE ont défendu leur batteur, en citant une chanson d’Oasis.

    La cigarette électronique : rock ou pas ?Pour faire taire Noel Gallagher, Matt Bellamy (le leader de MUSE) a tweeté les paroles de « Live Forever », une véritable ode à la vie signée Oasis, pour démontrer son désaccord. L’histoire aurait été encore plus belle si Dom Howard ne s’était pas remis aux « vraies » cigarettes, sans doute vexé par le commentaire de Gallagher.

    Cependant, une chose est sûre : que les rockeurs soient pour ou contre, la cigarette électronique ne laisse décidément pas indifférent.

     


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  • Plusieurs mois ont passé et pourtant, la cigarette électronique fait toujours autant polémique. D’un côté, elle attire la convoitise des fumeurs désireux d’arrêter ou de diminuer leur consommation, et de l’autre, elle tient tête, tant bien que mal, à ses détracteurs.

    Le statut de cette cigarette sans fumée demeure encore tellement flou à ce jour, qu’il est difficile d’établir une réglementation stricte. En effet, l’Agence nationale de sécurité du médicament, chargée de délivrer les Autorisations de mise sur le marché, a évoqué dans un communiqué le faible nombre d’études mises en place pour définir le réel statut de la cigarette électronique. Du fait du manque d’évaluations, l’ANSM avait recommandé à la population de ne pas consommer la cigarette électronique et avait également ajouté que tout vendeur d’e-cigarette, qui revendiquerait que cet accessoire permet d’arrêt de fumer, doit avoir obtenu une AMM pour ses produits. Or, à ce jour, aucun fabricant n’a obtenu d’AMM en tant que médicament.

    La cigarette électronique : désaccords ou des accords ?

    Actuellement, plusieurs études sanitaires sont en cours afin de déterminer le statut légal de la cigarette électronique. Les résultats apporteront un rapport bénéfices-risques de l’objet. A mi-chemin entre produit de consommation et dispositif médical, sans l’ombre d’une AMM et non mis en vente dans les pharmacies, l’ecigarette fait pourtant partie du quotidien de plus de 500 000 Français. Les politiques, les médecins, les fumeurs, les vapoteurs et les non-fumeurs se déchirent à propos du véritable statut de la cigarette électronique. Incitation à fumer, ou au contraire, encouragement à arrêter, celle qui semble être une solution pour les fumeurs avides de se libérer rencontre des écueils permanents et lutte tant qu’elle peut face à la distorsion de l’information.

    Face à ce débat long et houleux, toute la population reste dans le brouillard de la cigarette électronique. Tant de questions restent encore sans réponse comme : La vente de cigarettes électroniques est-elle interdite aux mineurs ? Peut-on fumer dans tous les lieux publics ? Que contient réellement ce cylindre révolutionnaire ? Bref, le texte officiel, une fois voté, devrait être mis en application en 2015 seulement. Face aux procédures en cours, longues et lentes, et dans l’attente d’un accord, l’avenir de la cigarette électronique reste encore incertain...

     


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  • Depuis son arrivée sur le marché, la cigarette électronique a fait un véritable tabac. Un nombre important de commerces ouvre chaque semaine et les adeptes se comptent désormais en millions. Une évolution qui inquiète de plus en plus les législateurs pris de cours face à ce tout nouveau phénomène. Afin d’éclaircir la situation et d’évaluer le statut de l’e-cigarette, la ministre de la santé Marisol Touraine a demandé une enquête sur ses effets. Un résultat très attendu par toute la population, car nous sommes tous concernés…

    Depuis quelques mois maintenant, la vapoteuse connait un énorme succès en France et dans le reste du monde. Cependant, elle reste très controversée. Les politiques et les citoyens se posent beaucoup de questions quant à son efficacité. Doit-on la classer dans les drogues comme la cigarette classique ou en tant que médicament ? Bien qu’elle ne soit pas reconnue par les pouvoirs publics, la cigarette électronique est actuellement considérée comme la meilleure alternative à la cigarette normale et, pour preuve, chaque jour elle suscite un emballement populaire toujours plus fort.

    Faute de répondre à l’obligation générale de sécurité conformément aux dispositions du code de la consommation, aucune ecigarette ne dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). Elles ne peuvent donc pas être vendues en pharmacie. De plus, ce cylindre révolutionnaire contient de la nicotine, une substance très toxique, aussi présente dans la cigarette conventionnelle, ce qui ne calme pas la polémique.

    A quand le véritable statut de la cigarette électronique ?

    N’étant pas reconnue comme un produit de santé, la cigarette électronique échappe à tout contrôle sanitaire. Or, s’il s’agit d’un substitut nicotinique tel que les patchs ou les chewing-gums, le fabriquant de cigarettes électroniques devrait déposer une demande d’AMM auprès de l’agence du médicament, afin de confirmer ou non son statut de médicament. La situation serait alors plus claire pour l’ensemble des fumeurs et vapoteurs.

     

    Avant que la décision soit prise au niveau national quant au statut de l’ecigarette, une association a souhaité se faire entendre et témoigner de l’efficacité de la cigarette électronique. Il s’agit d’AIDUCE, l’Association Indépendante Des Utilisateurs de la Cigarette Electronique, qui souhaite faire valoir les droits des consommateurs. Ce comité de vapoteurs avérés a mis en ligne une pétition à signer afin que toutes les personnes en faveur de la cigarette électronique puissent apporter leur soutien à ce dispositif révolutionnaire décrédibilisé.

    Le débat qui fait rage actuellement devrait être bouclé d’ici quelques mois. En attendant, ne restez pas dans le flou et comblez votre curiosité par plus d’informations sur la cigarette électronique.


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